Près de 25% de magistrats se sont portés grévistes au moins un jour après l’appel à la grève inédit lancé par les deux organisations syndicales pour les journées des 18, 19 et 20 mai 2021 contre la réforme gouvernementale de la haute fonction publique. Cette mobilisation est remarquable au regard de la situation sanitaire et du caractère rapide de l’appel à la grève.
Nous ne voulons ni de carrières bloquées pour nos futurs collègues, ni d’un administratif-juge, et nous l’avons fait savoir.
L’USMA a écrit au secrétariat général du CE et aux différents cabinets ministériels pour demander une rectification de l’ordonnance dès lors que le premier ministre, dans sa lettre adressée aux cadres supérieurs de l’État du 15 mai, évoque une unique mobilité pour accéder au grade de président alors que la réforme en prévoit désormais deux obligatoires.
Le gouvernement ne peut ignorer l’importance de ce mouvement qui se poursuivra au contentieux si nécessaire.
Retrouvez ici une revue de presse nationale et régionale de cette grève :