Après avoir appris hier matin l’absence des élus du SJA au Conseil supérieur, les représentants de l’USMA ont choisi de maintenir leur présence à cette séance compte tenu des sujets dont il devait être débattu tels que le tableau d’avancement au grade de premier conseiller, le projet de décret portant sur la déclaration d’intérêts qui s’impose à chaque magistrat et la proposition de loi adoptée par le Sénat le 2 novembre dernier, dont nous avions demandé l’inscription à l’ordre du jour de cette séance, qui imposerait un nouveau délai contraint de jugement en matière d’urbanisme et modifierait substantiellement nos conditions et notre charge de travail.
L’USMA n’est pas opposée, par principe, à la politique de la chaise vide, la rupture du dialogue pouvant être la seule solution pour une organisation syndicale de faire entendre sa voix. Toutefois, une telle décision est lourde de conséquences et nous ne nous y résoudrons que lorsque les enjeux le justifieront.