Le 4 mai 2017, l’USMA a été reçue par la Présidente de la MIJA pour évoquer la charge de travail des magistrats. Nous avons rappelé que la charge de travail des magistrats était en constante augmentation et devenait difficilement supportable.
Nous avons insisté sur l’importance de ne pas raisonner dans une logique purement comptable dès lors que ce n’est pas le nombre de dossiers qui fait la charge de travail !
L’USMA a souligné que les magistrats étaient attachés à la qualité de la justice et à la fiabilité des décisions qu’ils rendent. Ce qui explique qu’on ne pourra donc jamais réduire le métier de magistrat à une approche essentiellement statistique donc quantitative de la charge de travail.
Nous avons alors revendiqué la nécessité de mesurer la charge de travail des magistrats en déterminant le temps effectif qu’un magistrat peut consacrer à la préparation de ses dossiers et la nécessité de redonner aux magistrats le sens et la confiance dans le travail juridictionnel en leur offrant la possibilité de concilier quantité et qualité.