Les événements récents qui ont endeuillé la France, le choix présidentiel de placer notre pays en état d’urgence, ont montré si cela était nécessaire que cette place n’était pas encore celle que nous appelons de nos vœux ; la reconnaissance du statut de magistrat administratif doit aller au-delà d’une consécration législative, elle doit s’inscrire dans notre Constitution.
Au quotidien, nos principaux combats sont ceux du maintien d’une charge de travail raisonnable et de la recherche de conditions de travail optimales ; faute d’y parvenir, la juridiction administrative se soumettrait à une volonté toujours croissante de comptabilisation des dossiers sans contrepartie.
Parce que la justice que nous rendons doit rester une justice de qualité, nos conditions de travail doivent demeurer celles que nous pensons être les meilleures pour nous ; parce que ni télérecours, ni le TJC ni aucune autre évolution technologique ne pourra juger à votre place, nous sommes seuls à pouvoir déterminer nos besoins pour continuer à rendre une justice de qualité.
Consciente de la dégradation de nos conditions de travail, l’USMA, principal aiguillon de la juridiction administrative, continue à dénoncer, tant auprès du Conseil d’Etat qu’auprès des chefs de juridiction, une charge de travail incompatible avec l’exercice de nos fonctions.
L’USMA refuse que notre métier se transforme en une pure logique statistique de performance et n’a donc de cesse de défendre un exercice de notre métier, certes exigeant, qui doit demeurer passionnant : c’est cela que l’USMA entend restaurer.
Pour nous permettre de continuer dans cette voie, pour défendre nos conditions de travail et préserver la qualité de notre justice, nous avons besoin de vous et de votre soutien.
Votez USMA !
Sophie Tissot
Présidente de l’USMA